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Mise en place de l'allaitement Lilas

J’ai toujours su que j’allaiterais. Avant même de vouloir des enfants, je savais déjà ce que je voulais ou ne voulais pas, et l’allaitement faisait partie des choses non négociables pour moi (tout comme le fait de ne pas vouloir de péridurale ni d’un accouchement à l’hôpital).

Lors du peau à peau, en plateau technique avec ma sage-femme, après mon accouchement physiologique, nous avons essayé de mettre Lilas au sein plusieurs fois, sans grand succès. Sans stress, nous nous sommes dit que peut-être elle n’était pas encore assez affamée pour prendre correctement le sein, alors nous avons décidé d’attendre d’être en chambre pour réessayer tranquillement.

Malheureusement, les essais suivants n’ont pas été plus concluants. Lilas tétait mal et peu, malgré les stimulations que je faisais pour ne pas qu’elle attende trop, malgré les bouts de sein et malgré tous mes efforts infructueux… Dès la nuit même de sa naissance, on m’a proposé des compléments, voire de passer directement au biberon, ce que j’ai refusé catégoriquement.

Je n’ai reçu que très peu d’aide de la part du personnel soignant de l’hôpital, et même l’aide de ma sage-femme me paraissait légère. Mais d’un autre côté, la seule fois où je l’ai vue physiquement pour un contrôle après ma sortie de la clinique, Lilas avait bien tété…

Lilas ne perdant pas énormément de poids, comme je l’avais précisé dans mon récit d’accouchement, j’ai pu quitter la clinique à peine 48 heures après l’accouchement.

Je suppose que, comme elle ne perdait pas trop de poids et que ses couches étaient bien mouillées, elle réussissait quand même à téter un peu. Mais à mon avis, pas assez pour être vraiment rassasiée.

C’est à partir de ce moment que je me suis sentie très seule. C’est là que j’ai compris pourquoi, quand on n’est pas sûr à 100 % de son choix et qu’on est mal encadré, mal soutenu, on finit par abandonner l’allaitement et donner le biberon... Moi, j’étais sûre de mon choix, mais je n’y arrivais pas et je ne comprenais pas pourquoi.

J’ai harcelé ma sage-femme, parfois en pleine nuit, désespérée de ne plus savoir quoi faire. Entendre Lilas hurler sans pouvoir la calmer, sans réussir à la faire dormir… Après quinze jours de galère, de nuits sans sommeil, et avec trop peu d’aide, ma sage-femme m’a finalement conseillé de faire vérifier les freins restrictifs. Là encore, les avis étaient partagés : oui, il y en a un ; non, il n’y en a pas…

Entre-temps, elle m’a aussi conseillé de voir une conseillère en lactation ! Mais pourquoi ne me l’a-t-elle pas dit plus tôt ? Je ne savais même pas que cela existait !

Lilas avait alors trois semaines, et j’étais en tire-allaitement depuis quelques jours, épuisée de me « battre » pour qu’elle tète et se rendorme, surtout la nuit. Nous étions en cododo, mais cela ne semblait pas non plus lui convenir.

La conseillère en lactation a confirmé la présence d’un petit frein de langue, que nous avons fait couper rapidement. Elle m’a aussi proposé d’essayer plusieurs positions d’allaitement, et n’a détecté aucun problème de succion de la part de Lilas. De plus, vu ce que je tirais au tire-lait, je n’avais aucun souci de quantité : je pouvais tirer un biberon entier avec un seul sein ! Elle m’a donc conseillé de toujours proposer le sein avant le biberon, avec ou sans bout de sein, et d’exprimer un peu de lait avant de lui donner.

Malgré tout ça, Lilas ne prenait toujours pas le sein. À un mois et demi, après tant d’efforts, j’ai décidé de prendre un dernier rendez-vous avec la conseillère en lactation, en me disant que si cela ne changeait rien, j’arrêterais l’allaitement et le tire-allaitement. J’étais épuisée. Lilas ne dormait pas, pleurait beaucoup et je ne pouvais pas la poser.

Lors de ce deuxième rendez-vous, la conseillère ne comprenait toujours pas pourquoi Lilas ne prenait pas le sein. Pour elle, tout allait bien. D’ailleurs, lors de ce rendez-vous, Lilas a tété sans problème... Et, pour une raison que seule Lilas doit connaître, à un mois et demi, suite à ce rendez-vous, elle a enfin pris le sein ! C’est donc à un mois et demi que mon allaitement a réellement commencé, juste avant que je ne baisse définitivement les bras...

Comme quoi, quand je vous dis de ne pas abandonner, vous êtes peut-être à deux doigts de réussir, je ne mens pas. J’en ai fait l’expérience !

Je ne regrette rien, à part le manque d’informations et de conseils... J’ai l’impression que les choses changent, qu’aujourd’hui il est plus facile d’y accéder. Mais il y a sept ans, ce n’était pas si évident...

Cela ne s’applique pas seulement à l’allaitement. Pour mon deuxième, né en 2020, j’ai eu beaucoup plus d’aide. Grâce à mon expérience avec Lilas, j’ai eu accès à plus de connaissances. Il y a des choses que j’aurais aimé savoir pour Lilas, que j’ai pu appliquer pour Sacha... Notamment en ce qui concerne la gestion des reflux ! Je pense que Lilas en avait, mais cela n’a pas été détecté ni traité, et cela a probablement causé une partie de ses problèmes d’allaitement, de sommeil, et le fait qu’elle était impossible à poser...

Avec Sacha, tout a été mis en place plus tôt et plus rapidement, ce qui a sûrement fait une grande différence.

Je ne vous parle même pas de l’ostéopathie pour nourrissons, qui est pour moi un immense bénéfice pour nos bébés. Je ne savais même pas que cela existait pour Lilas avant qu’elle ait un an et demi. De plus, beaucoup de bébés sont intolérants, voire allergiques, aux protéines de lait de vache... J’ai fait l’éviction pour Lilas quand elle avait un an. Pour Sacha, ma sage-femme (qui était différente de celle pour Lilas) m’a conseillé de commencer dès mon neuvième mois de grossesse. 

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Marine 17 octobre 2024
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