Lors d'un accouchement en plateau technique, c'est notre sage-femme libérale qui est présente avec nous pendant l'accouchement et non pas l'équipe médicale de la clinique. Mais nous sommes inscrites à la clinique et faisons notre enregistrement d'entrée à la clinique.
Ce qui signifie qu'après l'accouchement, nous dépendons de la clinique et de son pédiatre pour la sortie.
Après la naissance de Lilas, après les deux bonnes heures de peau à peau, les différents contrôles, le poids, la taille, etc., et une bonne douche pour moi, nous basculons dans une chambre individuelle où nous pourrons rester tous les trois pendant ces quelques jours.
Personnellement, je ne pense qu'à une chose : sortir le plus vite possible. Je ne voulais pas d'un accouchement à l'hôpital, et je ne voulais pas y rester après non plus...
Avoir dix mille conseils qui ne m’intéressaient pas me pesait beaucoup, et je voulais simplement profiter de mon bébé et de ma famille dans mon cocon.
Sauf que… Lilas ne prend pas bien le sein. L'allaitement se met en place très difficilement et je refuse les compléments, pourtant fortement suggérés par le personnel.
Je demande à sortir, soutenue par mon mari, mais très critiquée par les infirmières et les puéricultrices. Vingt-quatre heures après mon accouchement, on ne me laisse toujours pas partir et on me dit que je verrai le pédiatre le lendemain, car c'est lui qui a « le dernier mot ».
Et comme Lilas ne prend pas le sein, il dira forcément non.
Je n’ai reçu du personnel que des reproches quant à mon envie d’allaiter et mon refus de donner des compléments. Aucun soutien, aucun conseil pour m'aider à bien démarrer mon allaitement. Ma sage-femme a fait ce qu’elle a pu, mais comme je ne dépendais plus d’elle, c’était compliqué…
Je me suis rendu compte bien plus tard que ma sage-femme avait été parfaite avant et pendant l’accouchement, mais que le suivi postnatal aurait pu être meilleur.
Heureusement, faute de perte de poids trop importante et en bonne santé, la clinique n'avait aucune raison de nous garder. La pédiatre m’a dit qu'elle préférait nous garder, mais je lui ai répondu que sans raison vitale, je refusais de rester. Elle a donc été obligée de nous laisser partir.
Nous sommes sortis le lundi midi, après un accouchement le samedi soir… Sous les critiques, voire les insultes du personnel :
« Quand vous aurez votre montée de lait, que vous souffrirez et que votre fille ne prendra toujours pas le sein, ne revenez pas, on ne vous ouvrira pas… »
Elles n'ont fait que me confirmer que je n'avais rien à apprendre d'elles. Je suis partie sans me retourner !
Je pouvais appeler ma sage-femme quand j'en avais besoin, ce qui était amplement suffisant pour moi à ce moment-là.
J'étais tellement heureuse de rentrer chez moi avec mon mari et ma fille que tous leurs commentaires ne m'ont pas affectée.
Je pense à toutes ces femmes aujourd'hui traumatisées par ce genre de propos, qui n'ont pas pu aller au bout de leurs choix à cause de personnes comme celles-ci. Si je peux les aider à mon niveau, ce sera déjà un énorme pas vers une maternité plus sereine et épanouie.
C'est l'une des principales raisons pour lesquelles j'ai décidé de venir en aide à ces femmes, et que « Cœur de Louves » a vu le jour !
C’est aussi l’une des raisons qui m'animent chaque matin : aider, soutenir et impacter positivement les femmes, futures mamans et mamans.
Vous souhaitez vivre un accouchement en accord avec vos convictions ?
Que vous envisagiez un accouchement physiologique, en plateau technique, à domicile ou avec un minimum d'interventions médicales, je suis là pour vous accompagner et vous guider. Vous avez le droit de faire des choix éclairés et respectés pour vous et votre bébé. Contactez-moi dès aujourd'hui pour échanger sur vos envies et découvrir comment je peux vous soutenir dans cette étape unique de votre vie. Ensemble, créons l'expérience de naissance qui vous ressemble. 💕👶