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Accouchement en Plateau Technique Partie médicale

Nous sommes en 2014, avec mon chéri, nous nous lançons dans la folle aventure de devenir parents...

Mon parcours commence avec mon médecin qui me demande de prendre de l'acide folique...

Ah bon ?

Ok, donc je démarre cette aventure avec des médicaments...

Je tiens à préciser que je suis quelqu'un de très naturel, et je n'aime pas médicaliser ce qui n'a pas besoin de l'être. Bien sûr, je reconnais que la médecine moderne est une bénédiction quand il s'agit de sauver des vies, mais je pense que si tout va bien, pourquoi ne pas laisser la nature faire son travail ? S'il n'y a pas de problème de conception, pas d'antécédents compliqués pendant la grossesse ou l'accouchement, je ne vois pas pourquoi on ne laisserait pas les choses se dérouler naturellement.

Je n'ai donc jamais pris cet acide folique, un choix purement personnel.

Et après ?

Suivi de grossesse classique... Échographies, examens sanguins et urinaires chaque mois, des recommandations alimentaires, et ce fameux test de glycémie avec cette boisson horrible à avaler...

Je dois dire que je n'ai pas vraiment suivi les recommandations alimentaires, mais j'ai eu de la chance : j'étais immunisée contre tout. Même sans ça, je n'aurais pas changé mes habitudes alimentaires. Après quelques recherches, j'ai découvert que dans de nombreux pays, toutes ces précautions alimentaires ne sont même pas évoquées !

Dans certains pays où la charcuterie et les crudités font partie intégrante de l'alimentation, les femmes ne modifient pas leur régime pour autant. Et puis, je me dis que si je n'ai rien attrapé en 30 ans, il n'y a pas de raison que je le fasse maintenant, enceinte. Encore une fois, ce n'est que mon avis. Chacune est libre de vivre sa grossesse comme ELLE l'entend, et non comme on lui impose.

L'accouchement approche, et évidemment, je ne veux rien de médicalisé : pas de péridurale, pas de monitoring continu, pas d'épisiotomie, pas de points de suture, et pas de perfusion.

Hors de question que l'on m'injecte quoi que ce soit sans que je sache ce que c'est et pourquoi. Et ne croyez pas qu'on vous explique toujours tout... Parfois, on vous injecte des produits pour accélérer les choses, simplement parce qu'il y a une autre femme qui attend derrière vous. Je veux que mon corps gère ce moment naturellement, comme il est censé le faire !

Le suivi médical reste tout de même « classique » : auscultations et touchers vaginaux chaque mois... Je dois même rencontrer l'anesthésiste. Il me regarde avec des yeux ronds et me dit que je suis un peu folle de vouloir un accouchement sans péri, surtout que mon bébé est annoncé « gros » : 4,2 kg à terme (retenez bien ce poids pour la suite !).

Il m'explique aussi que, pour un accouchement physiologique, je pourrais manger et boire. Mais si je refuse la péridurale et la rachianesthésie, je devrais forcément avoir une anesthésie générale en cas de problème. Comme je ne serais pas à jeun, ce serait risqué... Bref, il me fatigue avec son discours, et je termine en lui disant que, pour lui faire plaisir, je ne mangerai rien dès le début du travail.

Le jour J arrive.

Après quelques heures de travail, l'anesthésiste revient :

« Alors, madame, on fait la péridurale ? »

« Non, toujours pas. Au revoir docteur ! »

Je veux pouvoir bouger librement, me mettre dans toutes les positions qui m'aident à calmer la douleur et à avancer le travail. Je vais dans l'eau, mais le bain est trop chaud, donc je ressors. Je m'allonge sur le côté, et je finis accroupie, soutenue par mon homme, qui a été d'une aide précieuse.

Ma sage-femme me propose de faire la dernière phase dans l'eau, j'accepte, à condition que l'eau soit moins chaude.

Lilas naît à 18h46, dans l'eau, alors que je suis accoudée au bord de la baignoire, accroupie, soutenue par mon chéri.

Je passe ensuite sur le lit, en peau à peau avec ma fille. La sage-femme m'ausculte et m'annonce qu'il faudra quelques points de suture. Je refuse catégoriquement. Après tout ce chemin, je ne veux pas finir avec des points !

Ayant déjà expérimenté la cicatrisation naturelle, je préfère laisser mon corps faire. La sage-femme respecte mon choix, mais elle me propose de placer un morceau de placenta sur la déchirure pour favoriser la cicatrisation. J'accepte volontiers.

En bref :

Un accouchement physiologique qui s'est parfaitement déroulé, un projet respecté du début à la fin, et un bébé de 3,5 kg à la naissance, malgré quelques jours d'avance sur le terme.

Je savais ce que je voulais, et je suis restée ferme dans mes choix tout au long de cette aventure

Vous souhaitez vivre un accouchement en accord avec vos convictions ?  

Que vous envisagiez un accouchement physiologique, en plateau technique, à domicile ou avec un minimum d'interventions médicales, je suis là pour vous accompagner et vous guider. Vous avez le droit de faire des choix éclairés et respectés pour vous et votre bébé. Contactez-moi dès aujourd'hui pour échanger sur vos envies et découvrir comment je peux vous soutenir dans cette étape unique de votre vie. Ensemble, créons l'expérience de naissance qui vous ressemble. 💕👶  

Marine 17 octobre 2024
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Accouchement en plateau technique